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Avec modération... histoire de la Bénéventine


Paul Pellissier, pharmacien à Bénévent, aurait découvert par hasard, du moins le laissa-t-il penser, la formule de la « Bénéventine », élixir antique dont les moines avaient le secret et dont les qualités digestives, stimulantes et stomachiques, étaient si fort appréciées ».

Il déposa la marque auprès du tribunal de commerce de Bourganeuf le 17 juin 1896 et commença la fabrication à partir d’une sélection de plantes aromatiques associées à des eaux-de-vie d’excellente qualité dont le vieillissement avait « développé la force et la générosité, affiné le bouquet au suprême degré de délicatesse » ; des documents publicitaires attestent qu’elle était appréciée des gourmets « tant par sa saveur exquise que par ses qualités de fondu et de velouté ». D’autres la décrivaient comme un véritable « cordial » que l’on devait avant tout au savoir des moines guérisseurs, « passés maîtres dans l’art d’extraire des Simples, avec leur parfum, le maximum de leurs propriétés salutaires ». Il est aussi dit qu’elle joignait à « ses qualités supérieures de saveur et d’arôme des vertus curatives souveraines dans tous les cas d’embarras gastriques, crampes d’estomac, indigestions, etc. ».

Elle fut distinguée dans diverses expositions et obtint 11 médailles d’or, 3 diplômes d’honneur, 2 grands prix, mise 3 fois hors concours.

La fabrication de la « Bénéventine » cessa à la veille de la déclaration de guerre, le 31 juillet 1914. Elle a été reprise en 2006, à l’occasion de l’ouverture du « Scénovision » dont elle constitue la trame. Elle est donc disponible à la boutique, mais attention, « l’abus d’alcool est dangereux » et, comme le disait Antoine Blondin, spécialiste de la question, c’est « un produit qu’on boit ensemble mais on est malade tout seul » !

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