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AU « CARREFOUR » DES INCIVILITES


Carrefour vandalisme Benevent l'Abbaye

Il n’y a pas de saison plus propice aux incivilités, qui ne sont pas réservées à une tranche d’âge ; les déjections canines ne sont sans doute pas plus abondantes en hiver, l’abandon des déchets hors des zones de collecte n’est pas non plus l’affaire de touristes ou de gens de passage ; mais les vacances laissent plus de temps libre à nos jeunes, à qui nous ne proposons peut-être pas suffisamment d’activités, ou de variété dans leurs activités ; ce qui peut parfois libérer certaines forces créatrices, lesquelles se mesurent à l’intérêt des tags laissés sur les murs, au volume des emballages de produits alimentaires ou de boissons malencontreusement oubliés, etc…etc…

Plus grave et plus dangereuse était l’idée qu’ont eu les deux acrobates en culottes courtes qui ont réussi l’escalade du magasin « Carrefour » et arraché les lettres électrifiées de l’enseigne et qui, pour peu de temps sans doute, ont eu la chance d’échapper à leur identification.

Selon un vieil adage « la peur du gendarme est le début de la sagesse » ; mais voilà, de gendarmes à Bénévent il n’y en a plus, depuis qu’un colonel, Degez pour ceux qui auraient oublié son patronyme, a eu la riche idée de fermer la brigade ; voilà ainsi leur présence sur le territoire diminuée (au détriment sans doute de la prévention), leur temps d’intervention allongé, plus évident encore quand ils partent de Pontarion.

C’est sans doute ce qu’avaient mesuré les voleurs à l’étalage qui ont opéré récemment au magasin « Carrefour », encore lui, et qui, bien que repérés, étaient déjà loin à l’arrivée des militaires.

A vos ordres mon colonel, puisque le chef a toujours raison !

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