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MAIRE (au) PRÉSENT



Sacré Covid, qui a maintenu en place des maires qui ne le voulaient pas et qui a retiré le pouvoir à ceux qui le souhaitaient. Pas de réunion, pas d’équipe constituée pour les nouveaux ; pas de réunion, pas de budget pour les anciens !

Le résultat est toujours le même, c’est le pouvoir en abrégé.

Pourtant, le Président de la République affirme sa confiance en ses maires et veut en faire ses alliés : ça c’est une bonne nouvelle. S’appuyer sur la base, qui identifie bien les problèmes et qui sait les aborder, c’est plutôt sain comme démarche.


Un tout petit problème quand même : c’est toujours l’Etat qui dicte la règle.

Et avec la règle, les limites à ne pas franchir !


Un exemple : les enfants des personnels prioritaires, dans la limite de 10, pouvaient être accueillis dans l’école ou les garderies ; pour ce qui nous concerne, même si il n’y en avait que 2 ou 3, jamais nous n’avons pu faire entendre que les personnels du secteur alimentaire devaient être considérés prioritaires.

C’est la règle, celle qui s’applique partout sur le territoire ! Elle ne vous convient pas, tant pis !

Appuyez-vous donc sur le bénévolat… et utilisez, pourquoi pas s’il n’y a pas d’autre solution, des retraités (ceux que l’on dit vouloir protéger en les maintenant isolés) qui accueilleront les enfants qu’ailleurs on ne veut pas. Plusieurs familles les recevront dans la semaine, ce n’est pas grave, ce n’est pas par l’école que le virus passera !


Il va en être ainsi pour la reprise des classes, impossible sans l’implication des élus d’en bas ; mais l’Etat a avant tout établi son protocole et dicté les règles : 15 enfants maximum (oK, on va y arriver), mais dans une salle d’au moins 50 m2 (aïe, ça se corse), nettoyage des sanitaires après chaque passage (ça va être dur), distanciation dans la cour de récré (oh là là ) et pareil dans le bus (pas facile non plus).

Etc, etc ; ce ne sont que 4 exemples !


Oui, nous faisons tout notre possible pour être prêts le 11 mai car, sans notre totale implication, il n’y aura pas de reprise des classes.


Le maire et les élus municipaux sont là, présents au présent, soldats de la république et droits dans leurs bottes.

Et puis, ignorés et méprisés demain, ils pleureront encore la suppression de leurs services publics !


André Mavigner

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