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CREUSALIS attend…


André MAVIGNER a saisi l’occasion de l’intervention devant l’Association Départementale des Maires de la Creuse de Mr le Directeur de Creusalis pour le questionner sur ses intentions concernant l’immeuble de l’ancienne gendarmerie de Bénévent.

Le problème ?

Un colonel de passage en Limousin a eu la mauvaise idée (le mot est faible) de fermer la brigade de gendarmerie de la localité le 1er septembre 2016, au grand dam des élus locaux, le maire ayant même rencontré à l’occasion le ministre de l’intérieur de l’époque, Bernard Cazeneuve. La décicion du gradé était irrévocable et la commune avait négocié quelques compensations : ouverture d’une MSAP (Maison de Services au Public), bienveillance sur les subventions de l’Etat…Mais elle attendait aussi la mise sur le marché du locatif des 6 logements et du local administratif transformé pour compenser la perte des familles de militaires, d’autant plus que les logements sont en bon état et ne nécessitent pas de travaux.

Que nenni ! 14 mois après, Creusalis ne semble pas en avoir l’envie et les réponses de Mr le Directeur, en présence de son président étrangement muet, étaient plutôt embarrassées ! Bénévent n’est pas en zone « tendue », les demandes de logement ne sont pas importantes, il y a des disponibilités dans un immeuble collectif ; et ne risque-t-on pas de déplacer les occupants de celui-ci vers l’autre site. Autrement dit pourquoi mettre ces logements sur le marché alors qu’ils risquent d’être loués ?

Bien sûr ces réponses sont inacceptables :

  • La demande n’est pas importante si l’offre n’est pas adaptée

  • Tous les logements de type pavillonnaire de Bénévent sont loués, propriété tant de Creusalis que d’un autre organisme HLM ainsi que dans le secteur privé

  • Peu de logements dans l’immeuble collectif sont vides à ce jour

  • C’est Creusalis qui décide des mutations sur ses logements et détient le choix d’accepter ou de refuser un transfert de ses locataires d’un site à un autre

  • Les logements inoccupés sont une charge pour leur propriétaire et Creusalis en connaît le prix pour le site de l’ancienne gendarmerie, impôts fonciers, assurances, entretien…

  • La location générerait des recettes qui seraient sans doute appréciées dans la perspective des difficultés que Creusalis annonce, etc…

Et puis il reste une solution, la vente de l’ensemble, qui pourrait peut-être intéresser un porteur de projet !

Parmi toutes les solutions, une seule est mauvaise, celle qu’a choisie Creusalis, l’attente ! Plus elle sera longue, plus les dégradations seront importantes, plus les travaux avant la mise sur le marché seront lourds et insupportables !

Monsieur le Président, Monsieur le Directeur, le réveil a sonné, il faut passer à l’action !

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