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CONFINÉS !


Voilà déjà un mois que les électeurs bénéventins m’ont renouvelé leur confiance et donné mandat à mon équipe. Un mois sans que je n’ai pu la réunir et mettre chacun en responsabilité !


Nous vivons une situation inédite certes, moins incompréhensible que celle des communes qui n’ont pu se déterminer dès le 1er tour.


Le maintien de celui-ci était une erreur, de toute évidence, et l’on reprochera demain au gouvernement de l’avoir maintenu, ignorant ceux qui l’ont obligé, chefs des partis politiques, Président du Sénat en sa personne, et qui s’en glorifiait…


Et nous sommes là, présents pour assurer le quotidien de nos concitoyens, pour les protéger et nous protéger, veiller sur les plus faibles ou les plus exposés, ne pas les exposer, soutenir les initiatives, les inciter ou les fédérer ; nous sommes là, avec néanmoins un sentiment d’impuissance.


L’Etat sait tout et ne sait rien, nous dit tout et ne nous dit rien, promet tout et ne répond à rien ! La commune est encore et toujours, comme toujours dans  les moments difficiles, celle qui répond au besoin du citoyen. Elle invente des solutions, pas très « conformistes » peut-être, et que l’Etat parfois n’approuve pas mais n’interdit pas, garde d’enfants, livraison de marchandises, fabrication de matériels…Et le bénévolat est encore là et dévoile encore toutes ses richesses !


C’est la « France d’en bas » qui fonctionne et qui accompagne chacun des siens, c’est « la France d’en bas » qui se sent toujours incomprise et délaissée, mais qui est là, solide et qui résiste aux coups du sort.


Et c’est la « France d’en bas » qui demain sera encore l’oubliée des sommets !

Pour l’heure c’est sans  importance.

André Mavigner

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