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Les coups ça fait mal !


La commune de Bénévent l’Abbaye en a encaissé sa part ces dernières années : perte, sur le seul critère qui pouvait lui être défavorable, du chef-lieu de canton ; fermeture incompréhensible de la brigade de gendarmerie ; retard dans la remise sur le marché locatif des logements libérés ; suppression du départ du courrier de la Poste, dont on a du mal aujourd’hui à mesurer la pertinence ; fermeture de la Caisse d’Epargne ; dysfonctionnement dans la reprise de la boulangerie-pâtisserie du centre-bourg.

Il n’y a pas eu de KO !

Toujours nous nous sommes relevés ! Toujours nous avons remis l’ouvrage sur le métier !

Et les résultats sont plutôt encourageants : installation d’un coutelier ; mise à disposition d’une laverie automatique par le supermarché ; installation d’un distributeur de pizzas artisanales par le professionnel local ; ouverture prometteuse de la boulangerie-pâtisserie.

D’autres projets se dessinent, dont le rachat possible de l’ancien Ehpad pour une activité économique si toutes les conditions suspensives sont levées. D’autres contacts semblent sérieux pour d’autres activités qui ne sont pas sans intérêt. Des évènements passés nous ont appris prudence et discrétion.

Malgré cela, les coups pourraient reprendre :

• La communauté de communes Monts et Vallées Ouest Creuse, héritière de celle de Bénévent-Grand-Bourg, pourrait construire une maison de santé à Marsac (coût estimé : 733 000 € + reprise des emprunts en cours sur l’immeuble actuel) et son annexe à Grand-Bourg (818 000 €), au terme d’une étude tronquée et orientée de laquelle Bénévent a été totalement ignorée, tant les professionnels que les élus !

• Le Conseil Départemental réfléchirait à une réorganisation de ses UTT (ex-Equipement) et pourrait rayer, comme si ça ne suffisait pas, le centre de Bénévent ! Quid du déneigement des routes desservant le collège ? L’usine ? l’Ehpad ? Les communes de Châtelus-le-Marcheix, Saint-Goussaud et Arrênes qui en ont le plus besoin ? Et qui ont le plus besoin du fauchage des bas-côtés avec une végétation plus dense et des pentes plus abruptes ? Tout cela dans un objectif d’économie !

Quelles économies peut-on faire en éloignant le point de départ des agents de leur lieu de travail ? Le bon sens est-il encore près de chez nous ?

C’est bien connu, ce qui ne tue pas rend plus fort !

Puisque nous nous sommes relevés nous sommes costauds et nous allons nous battre, debouts !

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